Voici pour les mordus : une décade de comptes-rendus de Mac OS X http://arstechnica.com/apple/news/2010/01/mac-os-x-revisited.ars/ -->
Cet article de John Siracusa de janvier 2010 fait le point des "progrès" de Mac OS X... Le titre est quelque peu trompeur, puisque les compte-rendus concernés partent de la DP2 (Developer Preview 2, décembre 1999) jusqu'à la sortie de la version 10.0 (24 mars 2001) : en fait, à peine un an et demi de progrès difficiles, sur un chemin semé d'embûches, dominé par le souvenir de Mac OS "classique", que Mac OS X était sensé remplacer.
Mais il évoque aussi (rapidement) les améliorations apportées par les UTIs et les méta-données de fichiers grâce aux attributs étendus.
On y voit les réticences et les regrets de John Syracusa, qui applaudit aux nouveautés, mais regrette le manque de réactivité du nouvel OS, et surtout le nouveau Finder, qui avec un autre mode de navigation, détruit la cohérence du Finder spatial.
Avec le temps, et la capacité des disques passée de quelques dizaines de Go à 3 To (pour le moment), cette querelle du Finder spatial me semble un peu vaine : Siracusa comprend les utilisateurs débutants qui déposent leurs fichiers sur le bureau, parce que c'est un endroit qui les rassure, et où ils sont sûrs de les retrouver. Mais c'est une pratique que je déconseille fortement aux lecteurs de MacPuissanceDix, parce qu'elle est inefficace et n'encourage pas à utiliser correctement le système de fichiers.
Depuis, Spotlight permet de retrouver plus facilement l'aiguille que vous cherchez dans cette botte de foin, mais avec iOS, en cachant au maximum les fichiers, Apple a repris les principes fondamentaux du Finder spatial : c'est l'application (plutôt que le système de fichiers) qui désormais représente l'accès aux données de l'utilisateur. Je ne sais pas s'il faut s'en réjouir...