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Mac OS X 10.2 : Jaguar (6)
S'il est un témoignage d'une importante simplification de l'interface de Mac OS X, c'est que je suis capable d'appréhender presque toutes les nouvelles caractéristiques de Jaguar en regardant une seule application : les Préférences Système. Et comme bonus supplémentaire, elle fournit aussi un exemple des nouvelles possibilités du widget de la barre d'outils. En plus des quatre combinaisons précédentes d'icônes et d'étiquettes, il y a maintenant des variantes avec des petites icônes et des petites étiquettes. Voyez les possibilités :
Toutes les applications ne tirent pas encore parti de ces nouveaux modes, mais je suppose que cela va changer. Voyons maintenant les nouvelles caractéristiques.
Les préférences Système ont une nouvelle fois été réorganisées sous Jaguar.
Les groupes sont un peu plus compréhensibles cette fois, en particulier la catégorie "Personnel" habilement placée tout en haut de la fenêtre. D'un autre côté, ce pauvre QuickTime est toujours attaché au groupe "Internet et réseau" pour d'obscures raisons. Si cela vous ennuie, les Préférences Système disposent maintenant d'une option pour ordonner les items dans l'ordre alphabétique quoi que ce mode soit susceptible de vous permettre de vous rendre compte du confort du groupage.
Jaguar permet maintenant une rotation des images de fond d'écran. L'option pour le faire toutes les 5 secondes peut sembler exagérée (hem), mais voyez son rapport avec une autre caractéristique de Jaguar un peu plus loin.
Quatre modes de lissage des polices sont disponibles avec Jaguar. Le mode Standard (étiqueté "meilleur pour les tubes cathodiques"), Léger, Moyen (étiqueté "meilleur pour les affichages à cristaux liquides"), et Renforcé. Des échantillons de ces modes sont montrés ci-dessous. Les versions PNG sont fournies par des liens séparés.
Tous ces modes, à l'exception de "Standard" utilisent ce qu'on appelle le rendu sub-pixel. C'est quelque peu inexact (ou du moins, c'est trop vague), car tous les algorithmes de rendu de Mac OS X peuvent placer les items dans des positions fractionnelles de pixels, et le font (en théorie). Mais ce qu'on entend couramment par le rendu "sub pixel", c'est que la résolution horizontale est en fait triplée en groupant côte à côte les éléments rouge vert et bleu de l'image, qui représentent chaque pixel en trois éléments séparés. Une explication plus détaillée est disponible à gcr.com.
Cette technique de lissage des polices ne fournit le meilleur effet que quand les rouge vert et bleu de l'image sont placés côte à côte pour chaque pixel (certains tubes cathodiques ont un arrangement triangulaire), et se trouvent dans un ordre connu. Les affichages à cristaux liquides (LCDs) correspondent parfaitement à cette description. Le mode Standard utilise le mode de rendu de Mac OS X 10.1, et n'exploite pas les éléments individuels de chaque pixel.
Quand un numériseur est connecté à un Mac sous Jaguar, un panneau de préférences "Ink" (Encre) apparaît , et révèle les nouvelles possibilités de reconnaissance d'écriture de Jaguar. Oui, c'est vrai, Apple a finalement tiré quelque chose de la technologie laissées pour compte de Newton.
Ink peut être utilisé pour entrer du texte n'importe où sous Mac OS X. Quand un élément d'interface qui accepte du texte est le point d'entrée, l'utilisateur peut simplement commencer à écrire n'importe où sur l'écran, de une feuille translucide en papier jaune, qui s'étend dynamiquement, apparaît sous le crayon. C'est une interface très intelligente. Ink supporte aussi quelques gestes d"édition simples (voyez l'onglet "gestures" ci-dessus.
La reconnaissance est excellente si vous écrivez lisiblement et séparez vos lettres. Si, autrement, votre écriture est comme la mienne, il vous faudra un peu d'attention pour écrire lentement et dessiner convenablement chaque lettre pour qu'elle soit correctement reconnue. Dans le cas contraire, vous obtiendrez des résultats comme ceux ci-dessous.
Ink : vous avez l'écriture à gauche, et le résultat à droite.
Réponse au test d'Ink : 1:D, 2:E, 3:A, 4:F, 5:C, 6:B
Si amusant que soit Ink, sa présence dans Jaguar est un peu étrange. Ses capacités de reconnaissance ne sont par réellement mauvaises -mon écriture est la plus à blâmer dans les résultats amusants ci-dessus. Mais un clavier est une méthode d'entrée beaucoup plus efficace (et précise).
La seule conclusion logique est que Ink est une première étape pour des matériels qui utilisent Mac OS X, mais n'ont pas de clavier. Bien qu'attendre un numériseur Apple ou un PDA soit comme attendre Godot, quelle autre conclusion possible peut-on en tirer ? Est-ce que Apple pense réellement qu'une entrée de texte au crayon pourra être utilisée alors qu'on dispose d'un clavier ? Etrange, comme je l'ai dit.
Le nouveau panneau de préférences "Mon compte" fournit un accès simple et commode aux réglages du compte de l'utilisateur courant. Cette facilité était auparavant disponible dans le panneau de préférences "Utilisateurs", un peu plus intimidant, qui permettait l'accès à tous les comptes utilisateurs. Cette nouvelle vitre de préférences, plus simple, placée dans le groupe "Personnel", est une modification bienvenue. Les lecteurs attentifs noteront aussi un lien vers "My Address Book Card" (un lien vers la carte personnelle du carnet d'adresse), dans l'image ci-dessus. Voyez la suite.
Le panneau de préférences "CDs & DVDs" définit les actions à faire (le cas échéant) quand différents types de média sont insérés. L'évènement peut être ignoré, ou une application au choix de l'utilisateur peut être lancée. Ces actions représentaient un méli-mélo d'applications possibles (avec des conflits possibles), et c'est une bonne chose de les voir correctement centralisées sous Jaguar.
Le panneau "Economiseur d"énergie" a supprimé la glissière pour le réglage de mise en veiille des disques, en la remplaçant par une simple case à cocher qui propose de "mettre le disque en veille dès que possible . Beaucoup plus important pour moi, la bogue qui provoquait le fonctionnement permanent du second disque dur sur mon G3/400 quelque soient les réglages de l'économiseur d'énergie sous Mac OS 10.0 et 10.1 a été corrigée dans Jaguar.
Il y a maintenant un réglage pour la vitesse de défilement dans les Préférences de la souris. C'est un peu étrange, car Apple ne fournit toujours rien d'autre que des souris à un seul bouton, sans roulette de défilement. Le seul inconvénient, c'est que le réglage le plus bas semble un peu trop lent, et que le réglage le plus haut semble un peu trop rapide.
Fig. 1 :
L'onglet iDisk du panneau de préférences Internet fournit une information sur l'utilisation actuelle, et sur quelques réglages simples de permissions. (Oui, le stockage sur iDisk n'est plus gratuit, mais je ne vais pas relancer le débat entier sur ".Mac" dans cet article. Allez voir les forums)
Le panneau de partage a été étendu et révèle quelques nouvelles fonctionnalités. L'onglet "Services" ci-dessus intègre maintenant un partage de fichiers Windows, bénéfice visible des possibilités améliorées de SMB dans la couche Unix.
Le nouvel onglet "Firewall" fournit une IUG simple pour les possibilités de filtrage de paquets qui existent dans le noyau depuis Mac OS X 10.0. L'interface est aussi proche de l'utilisateur qu'un pare-feu peut l'être, et il y a des pré-réglages pour beaucoup de protocoles courants. (croyez le ou non, tout le monde ne sait pas que Gnutella utilise le port 6346 ;-)
Malheureusement, la configuration du pare-feu par IUG élimine tout réglage qui peut avoir été ajouté àves l'aide de scripts UNix traditionnels, comme des scripts shell. Comme l'IUG ne peut pas créer de règles de pare-feu plus complexes qu'un autoriser/interdire global basé sur des numéros de ports, les utilisateurs expérimentés doivent utiliser des outils en IUG tiers plus élaborés, ou simplement s'en tenir à des scripts shell traditionnels.
L'onglet "Internet" fournit une IUG plaisante pour une caractéristique qui réclamait quatre ou cinq lignes de script shell dans les versions précédents d'OS X. Mais pour la plupart des utilisateurs, à moins qu'une caractéristique ait une IUG familière, c'est comme si elle n'existait pas. Comme pour l'IUG du pare-feu, le panneau de partage de connexion est très simple, et les utilisateurs plus avancés sont libres de l'ignorer et de continuer à personnaliser le leur du côté Unix de la barrière.
Le nouveau panneau de préférences "Classique" propose maintenant une vue ancien modèle de l'allocation de mémoire pour utiliser des applications classiques. La fenêtre qui apparaît quand l'environnement classique démarre, est beaucoup plus petite, peut-être pour insister sur son rôle déclinant.
Le panneau "Date et Heure" affiche une nouvelle carte attractive. Les alertes sonores reviennent sous la forme de l'onglet "Spoken User Interface" (Synthèse vocale) dans le panneau de préférences "Parole". Le panneau "Accès universel" largement étendu affiche beaucoup de nouvelles options. Et je n'ai pas mentionné tous les panneaux de préférences qui apparaissent seulement quand un matériel supporté est incorporé (par exemple, la reconnaissance d'écriture dans le panneau "Ink" et le support MIDI).
Malheureusement, je n'ai tout simplement pas le matériel pour tester toutes les nouvelles possibilités de Jaguar. J'espère que cet aperçu tourbillonnant des Préférences Système vous a persuadé que Jaguar est finalement une livraison de "caractéristiques". Il y a sans doute des améliorations de performance et des raffinements subtiles, mais le message principal de Jaguar est qu'il sait en faire plus. Et nous n'avons pas encore tout abordé. Avant de passer à toutes ces applications, nouvelles et améliorées, qui lui sont associées, faisons un détour sur deux des plus importantes technologies centrales de Jaguar.